Alors que les tensions sont au plus haut entre Pyongyang et Washington, et que les rhétoriques guerrières viennent résonner jusque sur les plages alpestres de notre belle région Alpes-Atlantique, l’ILFA (International Libraries Federation or Association) a décidé de mettre fin à ces folies en menaçant la péninsule nord-coréenne de sanctions bibliothéconomiques lourdes si elle ne renonçait pas à ses essais nucléaires : gel de tous leurs avoirs en bons ILFA, interdiction de recourir à l’UNIMARC, au FRBR et à l’ISBD, et surtout, exclusion de son congrès annuel.
Affolé, Kim Jong-Un a immédiatement décroché son téléphone. Conscient de l’impossibilité de renoncer à de tels trésors, qui ont fait la grandeur de son pays, et effaré à l’idée de manquer le prochain congrès de l’ILFA, grand-messe mondiale qui réunit les puissants de ce monde, il s’est résolu à mettre fin à ses essais balistiques et nucléaires. M. Trump, président des États-Unis d’Amérique, a salué la promptitude avec laquelle les bibliothécaires se sont saisis de l’une des grandes problématiques qui secouent le monde d’aujourd’hui.
Mme Chanssignon, jamais avare de déclarations, a tenu à saluer cette belle avancée : « Étienne avait déjà voulu résoudre le conflit syrien, avec le succès que l’on sait. Tout cela montre une fois de plus que les bibliothécaires sont en phase avec le monde d’aujourd’hui et que lorsqu’ils travaillent en réseau, ils peuvent déplacer des montagnes. En cela, l’UBU fait bien sûr partie intégrante de ce succès ». Après avoir sauvé la paix dans le monde, l’ILFA va pouvoir passer aux choses sérieuses : organiser son prochain congrès à Wroclaw.
Les Bib' de l'UBU 